L' informatique du 21ème siècle recourra à des machines bâties sur un assemblage d'atomes ou de molécules édifié à l'aide des outils des nanotechnologies, à l'échelle du milliardième de mètre. Le prototype BioCube développé à l'EPFL incarne une telle machine, grossie un milliard de fois, et organisée comme un cube comportant 64 noeuds. Le BioCube complet préfigure un nano-ordinateur ouvrant la voie à la réalisation d'organismes artificiels à trois dimensions, bio-inspirés et capables de croître, de s'autoréparer et de s'autorépliquer.